La direction du Centre Hospitalier Spécialisé en Psychiatrie de Rennes, Guillaume Régnier, vient d’annoncer la fermeture définitive de l’unité d’hospitalisation en
psychiatrie adulte “UNITÉ MOREL”. Cette décision, qui entraînera la suppression de 20 lits, soulève des préoccupations majeures concernant l’accès aux soins des
patients alors que les besoins vont croissants.

Cela s’ajoute à d’autres suppressions de lits prévues dans le département et les 80 lits déjà fermés depuis la crise sanitaire, accentuant la maltraitance de la
psychiatrie.

Nous dénonçons cette décision, comme nous l’avons fait en 2017 en soutien aux personnels et leurs syndicats qui se mobilisaient déjà pour réclamer l’ouverture de
20 lits et le recrutement de 15 médecins.

La volonté affichée de la direction de renforcer le suivi à domicile, masque la gestion de la pénurie de moyens, qui engendre une pénurie de “vocations”. Il adviendra
inévitablement le retour d’un certain nombres de ces patients dans d’autres unités, du fait d’une priorisation de suivi, d’un abandon du parcours de soin par certains
patients, mais aussi d’un allongement des délais d’attente dans l’accès aux soins par manque de personnels.

Le Parti de Gauche est solidaire avec les personnels et leurs syndicats mobilisés, il se met ainsi à leur disposition pour gagner sur les revendications.

Nous exigeons une annulation de cette décision de fermeture et l’ouverture de recrutements de personnels nécessaires pour garantir une prise en charge
adéquate des personnes en souffrance mentale.

Nous considérons que la psychiatrie, essentielle pour la santé publique, nécessite des investissements dans l’hôpital public pour répondre aux besoins croissants de la
population.