Le Parti de Gauche apporte tout son soutien aux salarié.es de la plateforme logistique Easydis à Gaël (Ille-et-Vilaine) en lutte contre un plan de licenciement massif, ces travailleurs et travailleuses qui se trouvent aujourd’hui confronté.es à l’incertitude et à la précarité du fait des choix irresponsables et cyniques de la direction du groupe Casino.
La fermeture annoncée de la plateforme Easydis, avec la suppression de 185 emplois, est une véritable catastrophe sociale et économique pour la commune de Gaël, mais également la Communauté de communes, les départements d’Ille-et-Vilaine et adjacents. Elle est le résultat des stratégies financières désastreuses menées par le principal actionnaire Jean-Charles Naouri, qui a sacrifié des milliers de familles sur l’autel de la rentabilité à court terme. Nous dénonçons fermement cette gestion prédatrice du capitalisme, qui place les intérêts des actionnaires avant ceux des salarié.es et des communautés locales.
Nous soutenons également Valérie Robert, elle-même soumise à l’incertitude comme ses collègues, déléguée syndicale Force Ouvrière chez Easydis et candidate aux élections européennes du 9 juin pour l’Union Populaire/France Insoumise en Ille-et-VIlaine.
Nous saluons son engagement et sa détermination dans la lutte et dans la défense des droits des travailleurs et travailleuses de l’entreprise. Valérie Robert incarne les valeurs de justice sociale et de solidarité que nous défendons.
Sa candidature est une chance pour porter haut la voix des travailleurs et travailleuses au niveau européen et pour lutter contre les politiques d’austérité et de dérégulation qui affaiblissent nos droits sociaux au profit du patronat.
Nous appelons toutes et tous à se mobiliser pour soutenir les salarié.es d’Easydis et pour exiger un plan de sauvegarde de l’emploi qui respecte leur dignité, leur droit à une juste compensation et dommages psychologiques, mais également le dédommagement de la commune de Gaël.
La lutte des salarié.es d’Easydis est emblématique de la bataille plus large que nous devons mener contre la financiarisation de notre économie et pour la défense des droits des travailleurs et travailleuses.
Nous savons que cette lutte est essentielle pour renverser le capitalisme prédateur, défaire le gouvernement libéral et de précarisation de Macron au service du patronat, et construire une société plus juste et solidaire, où chacun et chacune a la possibilité d’avoir le pouvoir de vivre et d’avoir la sécurité sociale que l’Europe et l’Etat doivent assurer à chaque citoyen.nes sans conditions.
